Caractère: Depuis toute petit, Aya a toujours été une personne qui attire facilement le regard quand elle passe. Jolie fille (et donc enfant), elle pourrait facilement faire craquer les hommes et les avoir a ces pieds sauf que voilà, avec son caractère, la nipponne les fait plus fuir qu’autre chose. Très ‘rentre dedans’, si vous venez l’aborder, ne soyez pas étonné qu’elle vous envoie balader ailleurs, c’est assez dure au premier abord, assez solitaire et quelque peu froide. Mais après, si vous avez le courage de persister, vous vous rendrez vite compte que c’est une personne formidable avec un énorme cœur qui a souffert.

Indépendante, Aya a dut et cela dès son plus jeune âge, apprendre à vivre par elle même, ses parents travaillant beaucoup, elle dut apprendre à parler et écrire toute seule et cela dura toute son adolescence, personne pour l’aider à comprendre ses devoirs, devant ranger la maison pour aider sa mère ou encore travaille dans le restaurant. C’est en partit du à ça que Aya ne supporte plus l’idée de dépendre de quelqu’un. Demander de l’argent car elle en a besoin ? Jamais, ce n’est pas spécialement pas fierté (bien que ça y joue un peu) mais elle aime se débrouiller toute seul et sortir de ces galères par ses propres moyens. Et je peux vous dire, la nipponne peut parfois être borné. Bien qu’elle sache aussi reconnaître ses erreurs.

Direct, franche, ce n’est pas le genre de fille qui est discrète, loin de là. N’ayant pas sa langue dans sa pose, elle a un franc parler assez direct voir même un peu trop. Elle dit clairement ce qu’elle pense ? Oui, c’est tout à fait ça. Mais ce genre de comportement, à partir au quart de tour et dire trop ce qu’elle pense, à tendance à agacer certes personnes et cela peut même en devenir blessant. Aya ne se rend malheureusement pas compte tout le temps de ses paroles, disant souvent que la vérité ou tout du moins ce qu’elle pense, elle est d’une nature à offenser.

Bien qu’elle aime donner son opinion sur pleins de choses diverse, Aya n’est pas du genre à parler pour ne rien dire et surtout, parler quand elle n’est pas sur de ses propres. Elle sait quand elle a raison et aussi quand elle a tord. Et quand c’est le cas, elle préfère de loin rester silencieuse. Bien que bavarde sur certaines choses, la nipponne n’aime pas parler d’elle, c’est un sujet qui peu facheux Elle ne tout simplement pas l’intérêt de parler d’elle et c’est problème.
Réfléchit, elle ne va pas agir à la légère, il lui faut un moment de réflexion, c’est loin d’être une impulsive. Bon, je vous rassure, elle a quelque fois ses moments de folie où elle va avoir envie de plein de chose et cela dans la même journée. C’est assez rare mais cela arrive ^^

Solitaire, Aya pourrait passer des heures à se balader dans les rues de Tokyo à prendre photos ou encore rester dans sa chambre avec un fond de musique et rêver. Oui, c’est une rêveuse, une rêveuse solitaire mais cache ce côté de sa personnalité. Ce côté qui s’évade de temps en temps, monter sur on toit et regarder les étoiles, penser à autre chose que le monde réel.
Derrière cette facette de dure et solitaire, Aya est aussi quelqu’un d’ouverte avec ses amies, c’est la bonne personne à qui vous pouvez vous confiez sans craindre des rumeurs dans tout Tokyo. Elle aime aider les gens, même si cela ne se voit pas.

Vous allez me dire, une jolie fille comme Aya direct, indépendante, solitaire, une no life ? Sauf que cela n’a jamais pas toujours été comme ça.
Alors qu’elle n’était qu’une enfant, Aya était une fille plein de vie, et vivant au jour le jour, elle était toujours de bonne humeur et quelque soit les conditions, elle se réveillait avec le sourire. Toujours là et prête à aider les autres, elle était la joie de vivre à l’état pure.
Naïve, son gros inconvénient et qu’elle faisait trop facilement confiance aux gens, on lui demandait de prête ses jouets, elle le faisait sans brancher et avec le sourire. Bien sur, ce côté naïve et trop gentil n’était pas à son avantage car on jouait facilement d’elle, et le peu de jouet qu’elle prêtait, elle ne les revit pas. A l’école, on l’a surnomma la baka, prénom qui, au début, n’avait rien de méchant, mais au fur et à mesure du temps, cela en devenait vexant et elle était le bouc émissaire de la classe. Souffre douleur ? Non, quand même pas, mais cela aurait put arriver dans ses années de collège.
Ce qui a changé ? Aya n’arrivait plus à supporter ses moqueries, certes, cela n’était que des enfantillages, mais elle aussi n’était qu’une enfant et cela l’a traumatisé.
Alors au fond, n’était-il pas toujours ce côté baka et souriante qu’elle cache au fond d’elle ? N’envie-t-elle pas les autres de son âge qui s’amuse comme des fois, qui rigole ? Elle qui n’arrive plus à sourire, qui n’arrive plus à rire comme avant.
N’a-t-elle pas, tout simplement peur du regard des autres, peur qu’on ne l’apprécie pas telle qu’elle est…

Histoire: Fille unique de parent au revenu modeste, ces derniers tiennent un restaurant dans Tokyo, pas très populaire mais qui a ses habituer. Bien que très prit par leur travail, les parents d’Aya ne furent pas très présent, mais le peu de temps qu’ils passaient en famille était de moment plein d’amour et de bonheur. Gâtée ? On ne pourra pas dire qu’elle avait tous ce qu’elle souhaitait, qu’elle avait tous les jouets de dernier cri, mais l’amour de ces parents étaient bel et bien là.
Très indépendante dès son plus jeune âge, Aya dit apprendre toute seule, que se soit avec l’école (apprendre à écrire et parler) mais aussi pour aider ses parents. Pendant que ses derniers travaillaient, Aya les assistait en mettant la table et servait quelque fois les clients. Comment ne pas résister devant ce petit boue de chou qui vient vous apporter votre bol de riz et cela avec le sourire et la bonne humeur.

Oui, Aya a toujours été une enfant souriante avec un air un peu baka à son grand malheur. Très naïve, faisant facilement confiance à des inconnus, cela la trompa très vite et la blessa profondément. C’est vers ses 7 ans que la jeune enfant commença à se renfermer sur elle. Depuis longtemps, elle était la coqueluche de l’école, naïve comme tout, il fallait ce douter pour que des garçons profitent de cette gentillesse en lui faisant toutes sortes de chose : lui demander de faire leurs devoirs d’écriture, lui prendre les seuls jouets qu’elle avait. La total. Très vite, on l’appela Baka, surnom pas très agréable et au fur et à mesure du temps, Aya se rendit compte des chose. Trop gentil, trop souriant, trop généreuse. Blesser par ces remarques envers elle, Aya changea alors du tout au tout. Devenant quelqu’un de solitaire, renfermé, peu bavarde et ayant pas conséquence que très peu d’amis voir même pas.

Grandissant ainsi et dans un caractère assez froid et direct, les parents de la jeune fille, la voyant se couper du monde, essayèrent de la faire sortir, en vain. La jeune fille n’était plus souriante, elle avait perdu ce goût de vivre, de rire et de profiter de la vie chaque jours. Ils arrêtèrent très vite de vouloir la revoir comme avant car à côté ils avaient la fierté d’avoir une enfant doué à l’école. Oui, devenant très vite la meilleure de sa classe, ses parents voyaient en elle l’enfant prodige qui réussira dans la vie. Mais à leur grand désespoir, Aya s’orienta vers un métier plus ‘banal’ à leurs yeux, la photographie. Passionné par les photos, Aya passe la plus grande partie de ses temps libre à prendre des paysage, des ruelles, des gens en photo. Elle ne quitte plus son appareil et depuis cette révélation, elle a décidé qu’elle ferai photographe.

Voilà donc notre solitaire qui rentre dans un section photographie. Son but ? Reussir dans sa vie sans l’aide de personne. Bornée et n’aimant pas dépendre de quelqu’un, Aya est devenu la personne qu’elle n’a jamais été. Mais au fond, a-t-elle vraiment changé ?