Caractère: Shigeko est une jeune femme un peu extravagante qui adore avoir raison. Elle est prête à argumenter sur un truc complètement idiot si ça peut lui permettre d’être la personne qui a le dernier mot. Quoi qu’il en soit, elle est sympathique à ses heures, mais il faut s’entendre sur le fait que malgré tous ses changements d’humeurs il faut qu’elle vous apprécie pour être agréable. Elle l’est donc avec ses collègues qui ont su gagner un minimum de respect venant d’elle, mais bien évidemment, elle l’est avec tous les clients. Disons qu’elle est probablement trop orgueilleuse. Même si elle déteste qu’on la contredise, il lui arrive parfois, lire très rarement, d’avouer avoir eu tord. Elle se permet parfois de le faire auprès de ses collègues. Elle est très charismatique et arrive facilement à se faire des amis. Cependant, elle n’accord pas si facilement son amitié, vous voyez un peu le genre. C’est plutôt du genre les gens la considèrent comme une bonne personne assez proche, mais elle a de la difficulté à faire confiance aux autres. Ce n’est pas très intense comme manque de confiance. Shigeko n’accepte pas de faire une tâche à son honneur ou à sa réputation alors elle est toujours très ponctuelle et très organisée. Elle n’arrive jamais en retard et fait toujours tout à 110%

Avec les gens, mais particulièrement elle-même, elle est stricte, peut-être même un peu trop. Elle n’accepte pas qu’il y ait des fainéants dans son travail et elle n’hésite pas se montrer dure envers eux. Heureusement, la demoiselle n’est pas une gérante et donc, elle ne peut rien faire contre ses collègues qui le sont. Elle est parfois un peu violente en dehors de son travail avec les clients, mais elle ne ferait jamais de mal à qui que ce soit. Elle en est incapable au niveau physique et psychologique. Tout de même, elle est sympathique avec les gens quand ils la respectent et qu’elle a quelques affinités avec eux.

Très indépendante, elle déteste devoir compter sur quelqu’un pour réussir dans la vie. Elle tient beaucoup à plaire aux gens et ne fait généralement rien pour les offenser. Shigeko adore la compagnie des gens et n’hésite pas à aborder ses collègues pour aller manger au restaurant, du genre après le boulot. Il faut avouer qu’elle ne supporte pas la solitude et qu’elle habite tout de seule dans un grand appartement. Parlant de cet appartement, ce sont son père qui lui a payé alors qu’elle n’avait que 20 ans, soit à sa majorité, afin qu’elle puisse voler de ses propres ailes. En gros, il l’a pas mal abandonné et c’est pour cela qu’elle est aussi indépendante. Pour ce qui est du sujet typique de ses relations amoureuses. Elle est célibataire et n’a pas fréquenté d’homme depuis environ… un an et demi. Ça fait assez longtemps, mais il faut avouer qu’elle est plutôt du genre timide. Shigeko s’embarrasse facilement, mais arrive à cacher ce qu’elle pense en déviant la conversation ou en soupirant. Elle tente de ne pas frapper les représentants du sexe masculin lorsqu’ils disent des trucs idiots, mais c’est plus fort qu’elle.

Histoire: Shigeko est née dans une famille de la classe moyenne. Elle n’a jamais manqué de rien, mais n’avait pas nécessairement le droit de faire des caprices. Son père était un chercheur qui travaillait pour les Kanzaki et sa mère était une enseignante. Bref, une vie simple, mais plaisante. Ils ne manquaient pas d’argent sans pour autant être les plus riches. Sa naissance fut un événement joyeux dans la vie de ses parents, mais sans plus. Son père était déçu puisqu’il aurait voulu un fils, mais sa mère était très contente. Donc en faisant la balance ça donne une salle d’accouchement plutôt ennuyante. Néanmoins, elle aimait beaucoup ses parents. Ils la traitaient comme une petite princesse et la gâtait beaucoup. Même si elle avait eu le droit de faire des caprices, elle n’en aurait pas vraiment eu l’occasion.

Ses parents ne vivaient malheureusement pas un grand amour. Ils s’étaient aimés de par le passé, mais la flamme de la passion s’était fait éteindre par la couverture de la routine. Ils s’efforçaient simplement de garder un semblant d’entente pour que leur fille grandisse sans problème et pour que l’honneur familial soit préservé. Bien évidemment en grandissant Shigeko remarqua que ses parents ne semblaient pas autant amoureux que ceux de ses amis, mais elle ne le releva pas. Lorsqu’elle eut douze ans, son père l’amena à un souper auquel tous les employés des Kanzaki étaient invités. C’est à cette soirée qu’elle rencontra Akira. Il était alors un petit bout de chou de sept ans et elle s’attacha rapidement à lui. Même s’ils ne se voyaient pas souvent, ils s’entendaient assez bien. Cela plaisait au père de la demoiselle puisque ça le rendait plus sympathique aux yeux de ses patrons…

Finalement, la fausse entente de ses parents ne dura pas bien, bien longtemps. Sa mère quitta la famille puisqu’elle était enceinte d’un autre homme qui n’était pas bien sympathique, du moins selon Shigeko. Son père était dévasté, mais il ne pouvait rien faire d’autre que se rabattre sur sa fille. C’était son plan initial, mais le bonhomme ne réussit pas du tout à oublier sa femme et donc il ignora de plus en plus sa fille unique. Cette dernière n’avait alors que 16 ans et elle ne comprenait pas grand-chose de ce qui était en train d’arriver à sa famille. Elle en parla avec ses amis, mais n’entra pas vraiment dans les détails. Son père sombra un peu plus dans la dépression et manqua de perdre son emploi à plusieurs reprises. Heureusement une nouvelle femme entra dans leur vie pour lui faire remonter la pente et pour que Shigeko la descende encore plus. Son moral n’était pas au plus haut à cause du départ de sa mère, mais en plus il fallait qu’elle subisse la présence d’une autre femme ? C’était dur, mais elle ne broncha pas une seule fois. Ses parents l’avaient toujours encouragé à être indépendante et bien c’est ce qu’elle comptait être.

Malheureusement pour la demoiselle, elle n’avait pas du tout d’air de ressemblance avec l’autre femme de son père et donc ça faisait une tache à l’honneur de la famille. N’importe quoi è-é ! C’était simplement une belle excuse pour se débarrasser d’elle. Ce fut d’ailleurs exactement ce que le paternel, et la belle-mère, avait en tête. Il prétexta que c’était pour son bien, mais dans le fond c’était uniquement pour la poster dans un bel appartement dès sa majorité. Oui, il était très beau, mais disons que c’était un peu grand et surtout très vide. Réalisant après quelques jours que son père l’avait vraiment abandonné, elle se convainquit que c’était mieux comme ça et le genre de discours qu’on se dit à nous même quand ça va mal.

En même temps, sa fierté l’obligeait à se trouver un emploi et à ignorer les chèques que son père lui envoyait chaque mois. Signe qu’il lui arrivait même à lui de se sentir coupable, cette pensée la fait encore sourire, mais Shigeko préfère tout de même l’ignorer. Elle se trouva finalement du travail comme serveuse dans un restaurant quelconque. Ça payait assez bien, soit suffisamment pour qu’elle puisse acheter ce dont elle avait besoin pour vivre convenablement.